Depuis une dizaine d'années, le Maroc connaît une montée en puissance de son écosystème entrepreneurial. Selon le Rapport 2023 de la Chambre marocaine des start-up, le pays compte désormais plus de 1 500 start-up actives, avec une croissance annuelle de 22%. Ces entreprises, souvent basées à Casablanca, Marrakech ou Fès, couvrent des secteurs variés comme la fintech, l'énergie renouvelable, l'éducation ou la santé. Cependant, leur succès dépend largement de leur capacité à s'appuyer sur des partenariats stratégiques, notamment avec les écoles de commerce.
Les écoles de commerce ne se contentent pas d'enseigner la gestion ou le marketing : elles deviennent des centres de compétence pour les start-up. Par exemple, la start-up Kheyr, spécialisée dans la micro-assurance agricole, a bénéficié d'une étude de faisabilité menée par une équipe d'étudiants de l'ESG. Ce type de collaboration permet aux jeunes entreprises de valider leurs modèles business sans surcoût.
Certains enseignants, comme Youssef El Mouden à l'INSEEC, cumulent enseignement et activité de conseil pour des start-up. Leur double expertise (académique et opérationnelle) permet de créer un effet levier : les étudiants apprennent à partir de cas concrets, tandis que les entreprises gagnent en visibilité.
Bien que les écoles de commerce offrent des formations de qualité, le financement reste un obstacle majeur. Selon une enquête de Startup Nation, seules 18% des start-up marocaines reçoivent un premier investissement dans les 24 mois suivant leur création. Les écoles, elles, disposent de fonds limités pour soutenir des projets à risque.
Les écoles de commerce devraient adopter un modèle de pédagogie hybride, combinant théorie et pratique. Par exemple, l'École Supérieure des Affaires propose désormais un "Double diplôme" : un master en management et un certificat d'entrepreneuriat, validé par un stage dans une start-up.
Les alumni jouent un rôle clé. Le réseau EMI Alumni compte déjà 12 000 membres, dont 350 entrepreneurs actifs. Ces réseaux permettent de créer des liaisons entre les générations : un ancien peut financer un projet lancé par un étudiant, ou lui offrir un mentorat personnalisé.
Le gouvernement marocain, via l'Agence pour le Développement de l'Entrepreneuriat (ADE), finance des projets pilotes entre les écoles et les start-up. En 2023, 15 établissements ont bénéficié de subventions pour créer des laboratoires d'innovation, comme le Lab ESG à Marrakech.
Pour que cette alliance soit durable, il faut un engagement collectif :
En conclusion, le tandem start-up et écoles de commerce au Maroc représente une opportunité unique pour l'économie nationale. En surmontant les obstacles actuels et en capitalisant sur les succès existants, ce partenariat pourrait transformer le pays en hub de l'innovation en Afrique du Nord.
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