Exercer un management à l’étranger implique d’embrasser des normes sociales, des pratiques professionnelles et des attentes divergentes. Par exemple, dans les pays nordiques, la transparence et l’égalité sont des valeurs centrales, tandis que dans certaines régions asiatiques, la hiérarchie et le respect des traditions jouent un rôle primordial. Une étude menée par l’Institut du Management International (IMI) révèle que 78 % des managers réussissent mieux à l’étranger lorsqu’ils intègrent des formations en agilité interculturelle.
Des pays comme la Norvège ou la Thaïlande valorisent l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, avec des politiques de télétravail flexibles. En revanche, des destinations comme le Japon ou les États-Unis peuvent imposer des exigences plus rigides en termes d’engagement horaire.
Les pays scandinaves, notamment la Suède et la Finlande, sont réputés pour leur approche collaborative et leur focus sur l’équité. Un manager y trouvera un environnement propice à l’innovation, soutenu par des politiques publiques favorables aux startups. Par exemple, une entreprise de tech basée à Helsinki a vu son chiffre d’affaires tripler en deux ans grâce à l’implication active des équipes locales.
Des pays comme la Thaïlande ou Singapour offrent un mélange unique de tradition et de modernité. Singapour, en particulier, est un hub stratégique pour les entreprises internationales, avec des incitations fiscales attractives. Un cas concret : une PME française a élu domicile à Bangkok pour profiter de la main-d’œuvre qualifiée et de la proximité géographique avec l’Indonésie.
Les États-Unis et le Canada attirent les managers par leur marché ouvert et leur diversité culturelle. Cependant, la concurrence y est féroce. Une étude de l’Université de Toronto souligne que les managers canadiens réussissent mieux en intégrant des programmes de leadership transnational, capables de gérer des équipes multiculturelles.
L’Espagne et l’Italie, bien que moins réputées pour leur rigueur managériale, offrent un environnement propice à la créativité. Une entreprise de design italienne basée à Barcelone a, par exemple, bénéficié d’une synergie entre les équipes espagnoles et italiennes, aboutissant à des produits innovants.
Maîtriser les bases de la langue du pays d’accueil est un atout majeur. Des outils comme Lang-8 ou des cours en ligne avec des locaux (via italki) peuvent faciliter cette transition. Un manager allemand ayant appris l’espagnol a pu établir des relations de confiance avec ses équipes en Colombie.
Des plateformes comme Meetup ou des associations professionnelles locales (par exemple, Chambers of Commerce) permettent de rencontrer des acteurs clés. Une manager mexicaine a ainsi lancé une collaboration fructueuse avec des fournisseurs mexicains via un événement de l’Asociación Mexicana de Empresas de Tecnología.
Un management à l’étranger exige une agilité continue. Des outils comme les retours 360 degrés ou les entretiens réguliers avec des mentors locaux peuvent aider à ajuster sa stratégie. Une manager brésilienne basée en Allemagne a, par exemple, amélioré sa performance en intégrant des séances de coaching culturel mensuelles.
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