Le management est un domaine de formation qui fascine beaucoup de bacheliers et d’étudiants qui y voient des perspectives métiers très prometteuses. Dans cet article, nous vous proposons une sélection des spécialités les plus prisées au sein des écoles de management au Maroc.

Vous préparez votre bac et vous envisagez de faire des études de gestion-commerce, ou bien vous êtes un étudiant et vous souhaitez vous réorienter dans ce domaine ? Au même titre que le choix de votre école de management au Maroc, le choix de la filière de vos futures études revêt une importance cruciale parce qu’il détermine en grande partie l’évolution de votre carrière professionnelle.

Après un tronc commun qui dure en moyenne trois années, les études en école de management au Maroc débouchent sur plusieurs spécialisations qui préparent, chacune, à des métiers particuliers. Parmi celles-ci, nous avons identifié cinq qui présentent les meilleures perspectives d’emploi.

L’atout principal de la majorité des filières de management c’est le fait qu’elles correspondent à des fonctions transversales indispensables dans tous les secteurs d’activités. C’est un avantage de taille qui élargit très considérablement le périmètre des débouchés qui s’offrent aux diplômés.

Marketing

Le marketing est une fonction vitale dans toute entreprise car elle conditionne le positionnement de cette dernière aussi bien par rapport à la concurrence qu’auprès des différents segments de clientèle. Cette discipline s’intéresse à l’analyse des besoins du consommateur en vue de lui apporter la meilleure réponse en termes de valeur produits.

Les stratégies marketing s’appuient sur plusieurs outils dont le choix dépend des cibles de l’entreprise : études de marché, publicité, relations publiques, CRM, internet, réseaux sociaux… Il faut savoir toutefois que les techniques classiques du marketing cèdent progressivement la place au marketing digital qui s’impose aujourd’hui comme vecteur principal de l’identité et de la marque de l’entreprise.

Finance d’entreprise

Omniprésente dans toutes les dimensions de la gestion d’une entreprise, la finance regroupe l’ensemble des activités qui contribuent à la production et à l’analyse de données comptables et financières. Son importance est stratégique dans la mesure où elle constitue un système d’information essentiel à la prise de décision.

Selon la taille des entreprises, les opérations financières sont pilotées soit par une direction administrative et financière, soit par un service de comptabilité. La finance est un travail quotidien destiné à traduire toutes les transactions d’une entité économique en chiffres qu’il faut reporter dans des documents dédiés. Ces données sont synthétisées périodiquement dans différents états : bilan, compte de produits et charges, tableau des amortissements, compte de trésorerie…

Management international

Avec la mondialisation accrue des échanges commerciaux boostée par l’explosion du e-commerce, les entreprises se voient dans l’obligation de développer des stratégies et déployer des ressources exclusivement dédiées au management international. Les enjeux de cette fonction conditionnent la pérennité de tout opérateur économique qui a des relations avec des marchés extérieurs.

Le management international couvre toutes les dimensions de la gestion dans un contexte international : commerciale, financière, humaine, technologique, juridique, institutionnelle, culturelle… Il porte par ailleurs sur la logistique comme axe majeur qui se présente aujourd’hui comme clé incontournable de la compétitivité des pays et des entreprises.

Comptabilité, contrôle, audit

Dans une conjoncture de durcissement des réglementations juridiques et fiscales applicables aux comptes sociaux, et d’amplification des besoins des marchés financiers en outils performants d’analyse de la valeur des entreprises, les métiers de l’audit et du contrôle comptables ont pris tout leur sens.

Le marché de l’emploi est très demandeur de professionnels formés aux normes comptables internationales, rompus aux techniques de consolidation et maitrisant tous les aspects de la gestion financières, juridique, fiscale et sociale des entreprises. Se former au CCA permet aux jeunes d’envisager des carrières de choix en Audit Interne & Externe, en Comptabilité Approfondie, en Contrôle de Gestion ou encore en Diagnostic Financier.

Ressources humaines

De tout temps, le management des ressources humaines a joué un rôle stratégique dans le développement des entreprises. Cette fonction clé a pour objectif de déployer la meilleure organisation sociale qui favoriserait des conditions optimales de productivité, de créativité et de performance individuelle et collective.

En PME, le management des ressources humaines peut être concentré entre les mains d’un responsable RH qui prend en charge toutes les tâches liées à la gestion des salariés. Dans les grandes entreprises, la fonction est structurée autour de différentes sous-fonctions : administration du personnel, formation, recrutement, gestion des talents…

Le choix de spécialité en école de management au Maroc n’est pas aisé face au foisonnement des filières qui se comptent par dizaines. Dans cet article, nous avons repéré pour vous cinq des meilleurs programmes compte tenu de la valeur des compétences à acquérir, de l’opportunité de l’emploi et de l’évolution de carrière.

Vous préparez une licence ou avez déjà un diplôme Bac+3 en gestion ou économie ? Un master en Commerce International est parmi les excellentes options de poursuite d’études qui s’offrent à vous. Si vous n’en êtes pas convaincu, ceci vous fera complètement changer d’avis !

Le commerce international désigne l’ensemble des transactions qui portent sur l’échange de biens et de services entre Etats ou organisations publiques et privées. Il est régi par des conventions et accords qui organisent la circulation des marchandises dans un cadre bilatéral (entre deux pays) ou multilatéral (au sein d’une communauté couvrant plusieurs pays).

Le commerce international mobilise différents acteurs et se trouve à la croisée de nombreux secteurs d’activités tels le transport, la logistique, les douanes, le transit, le droit international… Avec la mondialisation du commerce et le foisonnement des zones de libre-échange, ce domaine a vu l’émergence de nouveaux métiers qui exigent des compétences dans diverses facettes du commerce international.

Les opportunités de développement à l’international se sont multipliées avec l’ouverture des marchés et le boom du e-commerce qui a banni les frontières géographiques. Dans ce contexte, le besoin des entreprises s’est accru en profils capables de cerner toutes les dimensions du busines international (commerciale, logistique, technologique, juridique…).

Trois raisons pour faire un Master en Commerce International ?

Des études de commerce international à un niveau supérieur, présentent de nombreux avantages pour des jeunes qui souhaitent se positionner sur des métiers à fort potentiel de carrière. Plusieurs raisons plaident pour un master en commerce international qui est très convoité par les étudiants à l’échelle mondiale, en voici trois parmi les plus importantes :

  • S’assurer un degré élevé d’employabilité :

Sous l’effet de l’explosion des échanges internationaux de produits et services, le secteur du commerce international devient l’un des premiers employeurs au monde. Les postes à pourvoir touchent à toutes les fonctions (administration, marketing, ventes, service juridique, logistique…). Les diplômés en commerce international sont recrutés par plusieurs types d’entreprises (multinationales, enseignes de grande distribution, compagnies de transport, banques, assureurs…).

  • Accéder à des opportunités de carrière à l’international :

Les lauréats du master commerce international sont formés sur des concepts applicables dans des environnements multiculturels. Ils bénéficient dans le cadre de leur parcours, et selon les établissements de formation, de séjours d’études ou de stages à l’étranger. Ils sont enfin censés maitriser des langues étrangères, en particulier l’anglais. Tous ces attributs en font des profils désirables sur le marché du travail international.

  • Voyager à travers le monde :

En tant que professionnel du commerce international, vous serez amené à effectuer des déplacements fréquents à l’étranger. Signer un accord commercial, prospecter un marché cible ou chercher des partenaires logistiques, autant de missions qui exigent des voyages réguliers. Vous aurez la chance de parcourir le monde et de découvrir les pays que vous avez toujours rêvé de visiter.

Master Commerce International : Un programme riche en enseignements

Appelé aussi Master Management International et Logistique ou encore Master International Business and Supply Chain, ce master vise des connaissances générales en management, des compétences techniques de spécialité ainsi que des qualités transversales.

Parmi les matières du management général enseignées, on trouve :

  • Les modèles dynamiques des organisations.
  • La gouvernance des systèmes d’information.
  • Le management stratégique.
  • Le développement durable.
  • La culture socioéconomique…

Les matières de spécialité, quant à elles, portent sur des modules comme :

  • La logistique et la distribution.
  • L’organisation du transport.
  • La gestion des opérations douanières.
  • Le management des achats et des approvisionnements.
  • La finance internationale…

Enfin, les soft skills ciblent des qualités telles :

  • La maitrise des langues étrangères (Certains établissements dispensent des modules entièrement en anglais).
  • Le leadership.
  • L’entreprenariat.
  • Le management interculturel…

Quels critères pour trouver le meilleur Master Commerce International ?

Faire le choix d’un master est une décision majeure dans la vie d’un étudiant. Il conditionne grandement les conditions de son entrée dans la vie active et l’évolution de sa carrière. Il est donc crucial de réussir ce choix en accordant une importance centrale à certains critères.

D’abord, il faut privilégier les programmes tournés vers le management international. Ce concept est plus exhaustif que la notion classique de commerce international, car il intègre des compétences visant à préparer de vrais responsables disposant de l’étoffe d’un dirigeant alliant un savoir technique et un capital managérial.

Ensuite, il faut s’intéresser à la dimension internationale du programme. Penchez vers les masters montés en partenariat avec des établissements étrangers et qui donnent lieu à une double diplômation ou à un séjour d’études dans un autre pays.

Enfin, pensez à l’image de votre future école. Il est toujours valorisant sur un CV d’être lauréat d’un établissement prestigieux entouré du respect dans les milieux académiques et professionnels.

Faire un Master en Commerce International vous prépare à des métiers qui répondent aux enjeux de la mondialisation accrue de l’économie et du marché de travail. Si ce domaine vous inspire, vous avez maintenant toutes les informations pour mieux vous décider.

Vous spécialiser en Comptabilité, Contrôle et Audit, c’est vous offrir des perspectives de pointe dans les métiers de la gestion, de la finance et de l’audit. Le programme CCA vous dote en effet d’une expertise technique et de compétences managériales qui vous prédestinent aux plus hautes fonctions en entreprises ou en cabinets spécialisés.

Le Master Comptabilité, Contrôle et Audita pour vocationde former des cadres comptables et financiers de très haut niveau. Cette formation prépare une élite de professionnels appelés à assurer des missions d’analyse, de contrôle et de conseil dans le cadre de fonctions salariales ou de prestations indépendantes.

Les lauréats du Master CCA peuvent viser des carrières diversifiées : Audit comptable et financier, commissariat aux comptes, diagnostic financier, contrôle de gestion, comptabilité approfondie… Ils sont par ailleurs éligibles à la préparation du diplôme national d’expert-comptable qui leur ouvre la voie d’une profession libérale très prestigieuse.

Le programme du Master Comptabilité, Contrôle et Audit

La formation de Master CCA est étalée sur deux années, elle intervient au terme d’un premier cycle généraliste en sciences de gestion qui dure trois ans. Elle est sanctionnée par un diplôme de niveau Bac+5 qui atteste d’une expertise reconnue sur le marché de l’emploi aussi bien national qu’international.

Le contenu du programme pédagogique du Master CCA diffère d’une business school à l’autre, mais il est admis qu’il s’articule autour de trois grands blocs de compétences :

  • Les enseignements transversaux en management :

Étant appelé à intervenir dans des missions de diagnostic et de contrôle de la gestion de l’entreprise, le diplômé en Comptabilité, Contrôle et Audit est censé maîtriser toutes les dimensions du fonctionnement d’une organisation économique. Cela englobe des aspects comme la stratégie, la politique commerciale, l’investissement, le financement, la gestion des actifs…

  • Les enseignements techniques :

Ils portent sur le cœur de métier de la profession, à savoir la comptabilité, l’audit, le contrôle de gestion, la fiscalité, le droit des entreprises… Ces disciplines constituent le socle de connaissances et techniques indispensables au diplômé en CCA afin de mener à bien sa mission.

  • Les soft skills :

Composante au centre de l’employabilité des diplômés quel que soit leur domaine de formation, les soft skills ou compétences douces sont vivement souhaitées dans le cadre d’un programme de Master CCA. Communication, anglais, outil informatique ou encore leadership, sont, entre autres, des compétences indéniables que le futur professionnel de Comptabilité, Contrôle et Audit doit posséder s’il veut se distinguer de ses pairs.

L’admission au Master CCA

Le projet de s’orienter vers la spécialité de Comptabilité, Contrôle et Audit peut se révéler de manière précoce chez les candidats au bac. Ces deniers doivent donc chercher l’école supérieure qui leur offre ce choix dans le cadre des programmes grande école (Bac+5). Leur parcours va démarrer par un tronc commun de trois ans où ils seront formés aux fondamentaux de la gestion d’entreprise, avant d’opter pour la filière CCA au master.

Le Master CCA recrute directement des licenciés et titulaires de diplômes Bac+3 en économie, gestion ou commerce qui, après des études généralistes, souhaitent se spécialiser en Comptabilité, Contrôle et Audit. Ces profils sont en principe admis suite à une étude de dossier et un entretien de sélection.

Les perspectives métiers après un Master CCA

Un diplôme Bac+5 en Comptabilité, Contrôle et Audit s’ouvre sur plusieurs carrières qui peuvent s’exercer dans tous les secteurs d’activités. En effet, la comptabilité, l’audit et le contrôle de gestion sont des fonctions transversales qu’on trouve obligatoirement dans chaque entreprise. La voie libérale convient aussi parfaitement aux diplômés du Master CCA.

Parmi les métiers qui s’offrent aux lauréats des formations en Comptabilité, Contrôle et Audit, on peut citer :

  • Directeur administratif et financier.
  • Chef comptable.
  • Auditeur interne/externe.
  • Commissaire aux comptes.
  • Contrôleur de gestion.
  • Responsable comptabilité analytique.
  • Responsable consolidation et reporting groupe.
  • Analyste financier. 
  • Responsable trésorerie.
  • Chargé d’affaires bancaires…

Poursuivre une formation de master en Comptabilité, Contrôle et Audit est un véritable tremplin de carrière. Les expertises dans ce domaine sont très recherchées sur le marché de l’emploi, dans un contexte où l’analyse des comptes devient un impératif qui répond à la fois aux obligations légales et aux besoins d’une gestion visionnaire des entreprises. N’hésitez pas à faire du Master CCA une priorité de votre orientation professionnelle.

Le marketing est un domaine porteur qui offre aux jeunes diplômés de nombreux débouchés professionnels. Fonction vitale pour toute entreprise, le marketing connaît ces dernières années une tendance à la digitalisation qui est de plus en plus présente dans les programmes de formation.

Choisir une spécialité de master est une décision déterminante pour l’avenir professionnel aussi bien des étudiants que des salariés. En école de commerce, les filières proposées couvrent toutes les dimensions de la gestion d’entreprise. Parmi celles-ci, le marketing qui vise la valorisation de l’offre de produits et services auprès des différentes cibles de clientèle.

Un master marketing prépare les étudiants à plusieurs métiers qui convergent tous vers le même objectif : acquérir, impressionner et fidéliser le consommateur. Cette mission passe par diverses fonctions : études de marché, analyse quantitative et qualitative, communication, publicité, management digital…

Dans un contexte de mondialisation accélérée des marchés et d’exacerbation de la concurrence, créer de la valeur et positionner sa marque exige des expertises humaines rompues aux techniques de marketing les plus en vogue à l’échelle internationale. Un master marketing se présente comme la clé pour acquérir des compétences très recherchées par les entreprises.

Les principales composantes du master en marketing

Le marketing se trouve au carrefour de plusieurs domaines tels le commerce, la communication, les statistiques, le digital… Le futur marketeur doit être formé selon une approche pédagogique pluridisciplinaire intégrant tous ces savoirs, et qui est complétée par des périodes d’expérimentation en entreprise.

Ainsi, le programme de première année du master est centré sur les modules fondamentaux du marketing comme le comportement du consommateur, les méthodes quantitatives et qualitatives des enquêtes, les techniques de vente, la distribution, la stratégie digitale de l’entreprise…

En deuxième année, l’étudiant découvre d’autres terrains d’application des concepts du marketing tels la gestion de la marque, la fidélisation, la négociation commerciale, le webmarketing, la marketing inter-organisationnel, la stratégie publicitaire, le marketing sectoriel (services, politique, produits de luxe, mode…).

Les meilleurs masters en marketing accordent une place importante aux connaissances transversales et aux soft skills (management stratégique, culture économique, entrepreneuriat, leadership…).

Les stages représentent aussi une composante essentielle de la formation en marketing. L’étudiant est censé effectuer deux stages au cours de son master. Le stage de fin d’études doit durer trois à quatre mois au minimum et donner lieu à la rédaction et la soutenance d’un mémoire.

Au programme du master marketing digital au Maroc

Comme tous les domaines professionnels, le marketing n’a pas échappé à la vague de digitalisation qui a remis en cause l’efficacité des méthodes et canaux traditionnels. Aujourd’hui, il devient impératif pour toute entreprise d’avoir sa propre stratégie digitale si elle veut faire face à la concurrence et pérenniser son développement.

Conscientes de cette tendance irréversible, les business schools ont progressivement intégré le digital dans leurs programmes de master marketing. En plus des classiques incontournables dans l’enseignement de la filière, les écoles de commerce ont développé des modules orientés 100% Web.

Plusieurs matières ont ainsi fait leur apparition dans les formations de master marketing digital au Maroc :

  • Stratégie digitale
  • Communication digitale
  • Community management
  • Techniques de référencement
  • Gestion de projet web
  • CRM et réseaux sociaux
  • Webmarketing
  • Transformation digitale…

A noter que le degré d’intégration digitale dans les cursus de master marketing au Maroc varie d’un établissement à l’autre. Il est donc crucial de consulter le programme de la formation de votre choix avant de vous décider.

Qui peut postuler à un master en marketing digital au Maroc ?

Le programme Grande Ecole (Bac+5) en marketing est accessible à différents niveaux d’études. Les bacheliers peuvent l’intégrer dès la première année. Ils vont ainsi effectuer un tronc commun de trois ans en gestion et management, avant de se spécialiser en marketing à partir de la 4ème année master.

Les étudiants de niveaux Bac+1 et Bac+2 sont aussi éligibles à ce programme par le biais des admissions parallèles. Quant aux licenciés et titulaires de diplômes Bac+3 en économie et gestion, ils sont admis directement en première année du master (M1).

Les cadres et salariés souhaitant approfondir leurs connaissances en marketing digital ou se convertir dans ce métier, ont intérêt, quant à eux, de privilégier des formations certifiantes compatibles avec leurs contraintes professionnelles (Certificat Marketing Digital par exemple).

Un master marketing digital au Maroc promet de très belles perspectives d’emploi. Il est toutefois impératif de choisir l’école et le programme qui font la part belle à la dimension digitale qui conditionne grandement l’employabilité des diplômés.

Fonction vitale dans toutes les entreprises, les ressources humaines recèlent un potentiel très élevé d’emploi et d’évolution de carrière. Se former dans ce domaine transversal est une excellente voie d’orientation aussi bien pour les bacheliers que pour les licenciés en gestion.

Les ressources humaines comptent parmi les métiers qui recrutent le plus à l’échelle mondiale. En plus de sa place névralgique dans le fonctionnement de toute structure socioéconomique, la fonction RH devient hyper-stratégique dans un contexte où la conduite des changements accélérés subis par l’entreprise requiert un management des ressources humaines de très haut niveau.

L’activité RH est essentielle à tous les niveaux de la gestion d’une entreprise : administration du personnel, communication interne, motivation des collaborateurs, formation, recrutement, management de la performance, gestion prévisionnelle des emplois et des compétences…

Les formations aux métiers des ressources humaines sont accessibles à différents niveaux d’études : Bac+2, Bac+3 et Bac+5. Toutefois l’accès à des postes de cadres et d’experts RH passe forcément par une formation approfondie de type master.

Quels métiers après un Master Ressources Humaines ?

Les diplômés du master ressources humaines peuvent envisager plusieurs carrières en fonction de leurs intérêts personnels mais également des opportunités d’emploi qui se présentent à eux. Pour vous en donner une idée, voici cinq métiers RH qui sont indispensables dans toutes les entreprises :

  • Responsable de l’administration du personnel :

Poste central au sein de l’entreprise, l’administrateur de personnel s’occupe de la gestion administrative des salariés (paie, congés, absences…). Il se charge aussi d’établir les déclarations sociales et fiscales auprès des organismes de prévoyance sociale et de l’administration des impôts. Sur le plan juridique, il est le premier garant du respect de la législation du travail par son employeur.

  • Chargé de recrutement :

Le chargé ou responsable de recrutement assure la disponibilité en nombre et en qualité des ressources humaines nécessaires au fonctionnement et à l’atteinte des objectifs stratégiques de l’entreprise. Ce professionnel recense les postes à pourvoir en coordination avec la direction générale ou le DRH, et constitue sa base de candidats potentiels à partir de différentes sources : demandes d’emploi sur les sites de recrutement, réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn, candidatures spontanées…

  • Responsable formation :

Le responsable formation assure l’adaptation des compétences des salariés à la politique RH de l’entreprise et aux besoins de ses projets de développement. Il est capable de conduire une ingénierie de formation pour identifier les écarts entre les compétences existantes et celle souhaitées. A la lumière cette analyse, il élabore un plan de formation qui propose des formules de training individuelles ou de groupes.

  • Gestionnaire de carrières :

Fonction présente essentiellement dans les grandes entreprises, la gestion de carrières s’intéresse à l’évolution individuelle de chaque salarié en étroite relation avec les besoins stratégiques de l’entreprise. Il réalise des entretiens annuels de motivation et conçoit des actions de développement de compétences (mobilité, promotion, reconversion…) adaptées au contexte RH de l’entreprise.

  • Responsable Ressources Humaines (RRH) :

Poste polyvalent, le RRH est recruté généralement par les petites et moyennes entreprises. Sa mission est transverse, il touche à toutes les dimensions de la gestion des ressources humaines. Il s’occupe de la gestion administrative, recrute du personnel, planifie des actions de formation… Le RRH est l’interface entre la direction générale et les salariés d’une entreprise.

Master Ressources Humaines : Quelle école ?

Les formations en ressources humaines sont proposées à grande échelle par les écoles de commerce. C’est l’une des spécialités fondamentales dans le domaine du management des entreprises. Paradoxalement, quand l’offre de formation pour un métier est prolifique, la question du choix du meilleur établissement devient encore plus déterminante.

Vous devez penser à la valeur de votre diplôme sur le marché de l’emploi. Cette valeur est valorisée par les employeurs à travers plusieurs dimensions : la réputation et la notoriété de l’école, la reconnaissance étatique du diplôme, l’expertise du corps professoral et son degré praticien, les partenariats avec les entreprises, la double diplômation avec des institutions d’enseignement internationales et la possibilité de poursuivre ses études à l’étranger…

Si vous souhaitez préparer un master ressources humaines, retenez tous ses paramètres avant de prendre votre décision !

Vous avez compris qu’un master ressources humaines vous ouvre de belles perspectives professionnelles dans toutes les entreprises et tous les secteurs d’activités. Si ce domaine vous tente, donnez-vous les chances d’un choix qui optimiserait votre projet professionnel !

Une formation en marketing digital devient indispensable pour s’adapter à la transformation numérique que connait l’environnement du travail. Le choix du meilleur programme n’est pas évident face à une offre élargie émanant de nombreux établissements. 

Faire une formation en cours d’emploi n’est pas une décision que vous devez prendre à la légère. C’est un passage important sur votre chemin professionnel et qui peut être déterminant pour la suite de votre carrière. Avant de vous engager, il vous appartient de structurer votre démarche d’investigation pour aboutir à un choix qui répond à toutes vos attentes.

Etape 1 : S’interroger sur son projet professionnel

S’il est incontesté qu’une formation en marketing digital devient une priorité pour tout salarié qui aspire à une évolution professionnelle en phase avec les mutations technologiques des entreprises, il faut toujours se poser les bonnes questions préalablement à tout projet de formation.

Selon votre statut professionnel (employé, cadre, dirigeant), les motivations et contraintes peuvent différer considérablement. Il est donc primordial de répondre à un certain nombre d’interrogations pour identifier la plus convenable des formations en marketing digital.

Quels sont mes objectifs de carrière : est-ce que je souhaite devenir responsable de marketing digital ou tout simplement utiliser cette compétence dans le cadre de ma fonction actuelle ? Est-ce que je dispose déjà de connaissances approfondies dans ce domaine et veux atteindre un niveau expert où ai-je besoin d’une formation pour les néophytes ? Mes contraintes professionnelles sont-elles compatibles avec un cursus diplômant long ou un parcours certifiant de courte durée ? Vais-je moi-même financer ma formation ou puis-je compter sur la contribution de mon employeur ?

Répondre avec certitude à ces questions vous aidera à faire le bilan de vos besoins et à diriger vos recherches vers l’option de formation la plus adaptée à votre profil et à votre situation professionnelle. 

Etape 2 : Explorer l’offre de formation en marketing digital

Maintenant que vous avez cerné vos besoins, contraintes et motivations, il est temps pour vous de commencer votre recherche proprement dite. Sachez que les programmes de formations en marketing digital sont de plus en plus nombreux au Maroc. L’offre dans ce domaine a connu une réelle expansion ces dernières années avec la prise de conscience du déficit en compétences qualifiées en marketing digital.

Pour lancer vos premières investigations, vous disposez de plusieurs outils. Le plus évident et le plus simple reste le web, vous tapez tout simplement le mot-clé adéquat sur un moteur de recherche : formation en marketing digital au Maroc ou certificat en marketing digital au Maroc, et on vous restituera des dizaines de résultats que vous pouvez passer en revue pour avoir une idée préliminaire.

Privilégiez aussi les blogs spécialisés dans les études supérieures et la formation continue en management, c’est un excellent moyen pour vous informer sur le domaine de formation que vous ciblez et pour avoir des conseils précieux sur le choix du parcours qui vous convient le plus.

Vous avez aussi la possibilité de vous rendre à des salons dédiés aux études pour faire le tour des écoles qui offrent des formations en marketing digital et les interroger plus longuement.

Enfin, n’oubliez pas votre entourage immédiat ! Vos collègues de travail, vos amis et vos proches peuvent avoir parmi eux des personnes qui ont déjà suivi ce genre de formations, leur retour pourrait vous éclairer par rapport à des détails qui vous échappent.

Etape 3 : Sélectionner l’établissement de formation en marketing digital

Après la phase d’exploration de l’offre existante, vous allez pouvoir délimiter le champ de votre recherche à quelques établissements qui ont attiré votre attention. Au Maroc, il y a plusieurs types d’organismes qui dispensent des formations en marketing digital : universités, écoles supérieures, centres de formation professionnelle, cabinets conseil…

Quel que soit le profil de l’établissement qui vous intéresse, vous devez effectuer une visite sur place. D’abord, pour avoir plus de renseignements sur la formation de votre choix : programme, conditions d’admission, approche pédagogique, corps enseignant… Ensuite, pour toucher de près au cadre de votre future formation et voir s’il vous inspire (salles de cours, espaces d’échanges, espaces de vie, services annexes, …).

La fascination pour l’environnement de la formation ne devrait toutefois pas vous dévier des repères principaux de choix de l’établissement idéal : expertise dans l’enseignement du marketing digital, renommée de l’école, réputation auprès des entreprises…

Etape 4 : Officialiser sa candidature

Votre décision étant prise, il faut passer à l’acte. Si c’est votre employeur qui finance la formation, il faut vérifier avec votre directeur des ressources humaines les démarches administratives nécessaires et les documents à préparer de votre côté. Si à l’encontre, c’est vous qui allez prendre en charge les frais de votre formation, pensez aux moyens de financement et prévoyez des ressources suffisantes pour ne pas avoir des problèmes de paiement qui risquent de perturber le déroulement de la formation.

Dans les deux cas, vérifiez votre éligibilité au programme de votre choix et préparez un bon dossier de candidature. Exprimez votre motivation pour l’établissement et la formation dans une lettre bien rédigée, c’est toujours un atout pour convaincre le jury de sélection de vous retenir.

Sélectionner la bonne formation en marketing digital, passe par un processus de réflexion, d’investigation informationnelle, d’exploration des établissements et d’une bonne préparation de sa candidature. Si vous suivez ce cheminement, vous êtes sûr de trouver la meilleure formation.

Un master logistique vous forme à un métier porteur et vous garantit les meilleures perspectives de carrière. Au Maroc, ce domaine connaît une expansion sans précédent accompagnant ainsi l’industrialisation croissante du Royaume et sa grande ouverture sur le commerce international.

La logistique, c’est quoi ?

La logistique est le processus qui assure l’approvisionnement du cycle de production en amont et la distribution des produits finis en aval. Sur le plan professionnel, ce domaine englobe des métiers aussi variés tels l’achat, la manutention, le magasinage, la gestion des stocks, le transit, le management de la supply chain…

Le logisticien est donc un élément clé au sein de toute entreprise, il a le devoir de garantir l’acheminement des matières premières et des marchandises dans les meilleures conditions de délai, de prix et de qualité. Pour accomplir ses missions, le logisticien collabore étroitement avec des prestataires externes, notamment des sociétés de transport et les prestataires logistiques.

3 bonnes raisons pour faire un master logistique ?

  • Des opportunités élargies de carrière :

Les titulaires d’un master logistique s’offrent d’énormes perspectives professionnelles aussi bien en termes de secteurs que de métiers. En effet, la fonction logistique est indispensable dans toutes les filières de l’économie : aéronautique, automobile, énergie, agroalimentaire, santé, commerce, services…

L’éventail métiers visé par les formations logistiques est également étendu. Le diplômé peut ainsi faire le choix entre les métiers de la logistique physique, de la logistique du transport ou encore de la gestion de la chaine logistique.

  • Un métier de challenges :

Evoluer dans la logistique vous éloigne de la monotonie des professions de bureau où votre quotidien est quasiment le même. Un logisticien est un professionnel animé par des enjeux qui se situent le plus souvent à l’extérieur de l’entreprise. Pour chaque projet, chaque commande et chaque transaction, il orchestre une gymnastique impliquant plusieurs intervenants : administrations, agents de transit, transporteurs…

  • Un tremplin vers l’international :

Métier au cœur de la mondialisation des échanges et du boom du e-commerce à l’échelle planétaire, la logistique est une carrière qui débouche très vite sur une expérience internationale. Le logisticien entretient des relations étroites avec des interlocuteurs dans plusieurs continents et fait des déplacements fréquents dans d’autres pays. Cette dimension présente des opportunités d’évolution vers des postes dans les multinationales ou dans des succursales étrangères. 

Master logistique : Quelles formations ?

Les masters en logistique sont généralement proposés par les écoles de commerce, certaines écoles d’ingénieurs les dispensent aussi mais avec une dimension beaucoup plus technique. Les filières changent selon les établissements et les programmes : Logistique & Transport, Management International & Logistique, Commerce International & Logistique, Management de la Supply Chain…

Pour les bacheliers, la formation de master logistique est suivie dans le cadre d’un parcours grande école qui débute par un tronc commun de trois ans où l’étudiant maîtrise les fondamentaux de la gestion, avant de se spécialiser dans la logistique aux cours des deux années de master.

Les licenciés et les titulaires d’un Bac+3 en économie ou gestion et qui souhaitent s’orienter vers la logistique, peuvent postuler directement au master 1 ou à la 4ème année du parcours grande école pour entamer tout de suite leur spécialisation.

Au Maroc, la plupart des business schools offrent un master logistique. La qualité des programmes proposés dépend toutefois de l’établissement choisi. Il est donc primordial de chercher une prestigieuse école de commerce connue aussi bien pour sa pédagogie que pour ses rapports privilégiés avec le milieu professionnel.

Si un master logistique vous inspire, vous avez maintenant une meilleure visibilité pour confirmer votre orientation et passer à l’acte. A vous !

La création d’entreprise est une option de plus en plus plébiscitée par les jeunes. Si vous voulez tenter l’aventure, nous avons sélectionné pour vous des idées qui marchent tout en vous alertant sur les obstacles auxquels vous devez faire face.

En 2021, le Maroc a enregistré 58.408 créations d’entreprises, soit une hausse de 30% par rapport à 2020 malgré un contexte économique en détresse sous l’effet de la crise du coronavirus. L’ampleur de cette dynamique entrepreneuriale est confirmée par un autre chiffre pour le moins remarquable ; le Maroc représente 69% des créations d’entreprises au Maghreb en 2020 !

Créer son entreprise au Maroc s’érige désormais en choix prioritaire pour des milliers de jeunes dont la culture salariale commence à céder du terrain au profit de l’affaire personnelle qui promet une ascension socioprofessionnelle à la fois vertueuse et rapide. Pourtant, certains porteurs de projets se lancent sans le préalable d’investiguer suffisamment l’environnement de leur future entreprise.

Sans vouloir se substituer à un conseiller expert en la matière, notre objectif est de vous éclairer sur quelques pistes de création d’entreprise au Maroc et de vous sensibiliser aux éventuels écueils que vous serez appelé à surmonter pour donner toutes les chances de réussite à votre projet entrepreneurial.

Créer son entreprise au Maroc : 5 idées à faible coût

Notre sélection cible bien évidemment des projets à taille humaine qui conviennent à tous les profils et qui ne nécessitent pas une mise de départ importante.

  • Le dropshipping :

Business lucratif et à moindre coût, le dropshipping est une forme d’e-commerce qui vous épargne le risque logistique et de stock. En lançant votre plateforme de dropshipping, vous ne faites que de l’intermédiation entre votre client et un fournisseur qui le livre directement sur son domicile.

Accessible à toute personne même sans diplôme, ce créneau est organisé autour de trois axes : développer votre e-boutique, trouver des fournisseurs et mener des campagnes de webmarketing pour valoriser les produits (Google Adwords, Facebook Ads, Instagram Ads…).

  • La restauration virtuelle :

A l’image du dropshipping, ouvrir un restaurant virtuel vous évite les charges relatives à la location ou l’achat d’un local et à son aménagement. Si vous avez un talent en cuisine ou connaissez quelqu’un qui est doué dans ce domaine, vous pouvez présenter des plats dans un site web ou sur les réseaux sociaux que vous allez livrer à vos clients.

C’est un projet qui est très abordable, vous n’avez besoin que d’une cuisine fonctionnelle et un moyen de transport pour livrer. La clé de succès de ce commerce tient d’abord à l’originalité des recettes proposées et ensuite à la qualité de votre campagne publicitaire.

  • Lancer une application mobile :

Si vous êtes un As de la programmation, concevoir une application mobile peut être un projet très lucratif. Il faut savoir toutefois que le marché des applis devient très saturé, et il est donc crucial de développer une idée innovante qui répond à un besoin non encore satisfait.

Les applis sont profondément ancrées dans les usages des gens aujourd’hui, il suffit d’identifier le service qui pourrait intéresser la masse. Une application ne devient rentable que si elle atteint un niveau élevé de popularité. Le business model peut reposer sur plusieurs configurations : paiement par les clients, commissions sur les ventes, rentrées publicitaires,…

  • Proposer des services de soutien scolaire :

Les familles marocaines font de plus en plus appel au soutien scolaire pour renforcer les capacités scolaires de leurs enfants et leur permettre d’atteindre les seuils d’admission exigés par les grandes écoles d’excellence. Ce marché présente des opportunités pour des jeunes qui peuvent développer une plateforme de mise en relation entre les professeurs et les parents.

Le projet se limite à développer un site où les professeurs offrent leurs services aux parents moyennant une commission. Pour réussir ce business, il faut avoir un réseau d’enseignants compétents dans différentes matières et des moyens promotionnels pour faire connaître la plateforme.

  • Créer un blog :

Considérés il y a quelques années comme un hobby destiné à partager un centre d’intérêt avec une communauté, les blogs deviennent aujourd’hui de véritables sources de revenus. Ce projet conviendrait à une personne qui possède une plume remarquable. Votre style et la qualité de votre rédaction sont vos armes pour fidéliser le maximum de lecteurs.

Pour rentabiliser votre blog, vous devez vous positionner sur des secteurs d’activités à fort potentiel commercial et qui comptent des entreprises agressives sur le plan publicitaire (automobile, télécoms, banques…).

Créer son entreprise au Maroc : 2 freins à votre idée d’entreprendre

Malgré l’amélioration progressive des milieux des affaires au Maroc, il subsiste encore des obstacles qui n’encouragent pas les jeunes à franchir le pas de la création d’entreprise.

  • L’accès au financement :

C’est sans doute l’obstacle majeur qui se dresse face aux rêves des porteurs de projets. Les différents programmes lancés par l’Etat pour soutenir cette population (Moukawalti, Intélak ou tout récemment Forsa) n’atteignent presque jamais les résultats escomptés. Et pour cause, la sélectivité accrue des activités à financer et la lourdeur des démarches et de la documentation à préparer. Une majorité de créateurs d’entreprises sont dissuadés et préfèrent chercher des fonds propres

  • Le manque d’accompagnement en phase de lancement :

Une entreprise naissante est un être fragile à l’image d’un bébé qui doit être constamment nourri pour pouvoir grandir. Les structures et les programmes opérationnels qui assurent ce rôle pour les projets nouvellement créés, sont rares voire inexistants. Résultat, un taux de mortalité infantile très élevé des entreprises marocaines. En tant que futur chef d’entreprise, vous avez tout intérêt à être entouré de personnes capables de vous accompagner jusqu’à la maturation de votre projet.

Maintenant, vous êtes suffisamment averti pour créer votre entreprise au Maroc. A vous de juger de l’opportunité de passer à l’acte.

Faire des études de management c’est vous offrir des choix extrêmement élargis de carrière. L’enseignement dans ce champ disciplinaire au Maroc est très développé, il donne aux étudiants nationaux et étrangers des opportunités de formation au top des standards internationaux.

Pourquoi le management ?

  • Des métiers transversaux :

En décidant d’étudier le management, vous optez pour des métiers nécessaires dans tous les secteurs (industries, services, nouvelles technologies…). Parmi tous les domaines de formation, le management est le seul à vous conférer une vision 360° du fonctionnement d’une structure socioéconomique (entreprise, administration, association…).

Les études de management vous dotent de compétences multifonctionnelles : administration, comptabilité, finance, marketing, ressources humaines… Votre profil sera au cœur d’une polyvalence métiers qui vous permettra d’envisager des perspectives d’emploi qualitativement et quantitativement très vastes.

  • Une formation faite pour les décideurs :

Quelles que soient la taille de l’entreprise ou son activité, prétendre à un poste de responsabilités exige obligatoirement des aptitudes managériales. Les lauréats des écoles de commerce se trouvent ainsi mieux préparés à la prise de décision en égard à leurs connaissances approfondies en matière des stratégies des organisations combinées à leur maitrise des outils de la gestion opérationnelle.

  • Un indispensable pour entreprendre :

Certains bacheliers et étudiants portent prématurément une idée de projet qu’ils souhaitent concrétiser immédiatement après le diplôme. Pour ces jeunes, étudier le management est le moyen d’avoir une vision plus objective sur leurs environnements d’investissement mais aussi de s’outiller en vue de diriger efficacement leurs futures entreprises.

En étant convaincu de votre potentiel entrepreneurial, vous pouvez orienter vos choix de spécialité de master, vos stages et vos travaux de recherche vers l’acquisition d’une expertise sectorielle qui optimisera les chances d’un bon démarrage de votre projet.

Pourquoi opter pour des études de management au Maroc ?

  • Une offre d’excellence :

Les écoles de commerce marocaines comptent parmi les plus prestigieuses aussi bien au niveau continental que sur le plan international. L’enseignement du management dans la Royaume a été introduit depuis pratiquement un demi-siècle lorsque les premières business schools ont vu le jour, notamment dans le secteur privé.

Les études de management au Maroc se démarquent par des atouts incontournables : une pédagogie axée sur les compétences, une collaboration étroite avec le monde professionnel et une ouverture élargie sur les pratiques d’enseignement à l’échelle internationale. Le rayonnement de ce modèle fait qu’aujourd’hui, les étudiants étrangers représentent 20% des effectifs des écoles de commerce.

  • Des business schools connectées à des réseaux internationaux :

L’une des spécificités majeures des études de management au Maroc est leur dimension internationale prononcée. Grâce à leurs réseaux de partenaires implantés dans les quatre coins du globe, les grandes business schools proposent à leurs étudiants différentes formes d’internationalisation de leurs parcours : double-diplômes, semestres d’échanges, stages à l’étranger…

  • Un coût compétitif :

Pour les étudiants africains, le Maroc constitue sans conteste une alternative incontournable aux études en Europe ou en Amérique du Nord. Les frais de scolarité comme ceux de la vie courante, demeurent à la portée de toutes les bourses. Les étrangers peuvent ainsi réaliser des économies substantielles pour une qualité de formation reconnue et des perspectives garanties de poursuite des études dans d’autres destinations s’ils le souhaitent.

  • Une aventure humaine agréable :

Proximité culturelle, accessibilité linguistique, hospitalité, lieux touristiques de référence, gastronomie mondiale…, autant de motivations qui font pencher la décision des étudiants internationaux pour le Maroc. Votre séjour au Royaume vous amènera à découvrir un pays à l’histoire séculaire, une terre de civilisation ancestrale et un peuple aux valeurs universelles.

Le management est une fonction transversale et vitale pour l’organisation et le développement de toute structure, quels que soient sa taille ou secteur d’activités. Faire des études dans ce domaine élargit les horizons professionnels des jeunes et leur offre les plus belles évolutions de carrière.

Vous avez maintenant toutes les raisons qui devraient motiver votre décision de faire des études de management au Maroc, vous n’avez qu’à faire le pas !

Une école supérieure de management propose des diplômes variés selon la spécialité choisie durant le parcours de formation.

Une fois ces diplômes obtenus, ils permettent aux jeunes lauréats de commencer leur carrière et d’occuper des postes divers et variés qui font le monde professionnel d’aujourd’hui.

Avant d’en arriver là, l’étudiant doit avoir une idée globale sur les différents débouchés professionnels auxquels préparent une école de Management, et qui peuvent s’offrir à lui après sa diplomation.

Cet article aidera l’étudiant à mieux choisir sa spécialité dans une école supérieure de Management, en se basant aussi bien sur les débouchés professionnels et les métiers après ladite spécialité, que sur son profil. On vous explique tout !

1 – Débouchés du Master Marketing et Communication

Depuis plusieurs années, le domaine du marketing s’impose dans l’entreprise comme un vecteur indispensable. Véritable domaine à multiples facettes, nous allons voir quelques-uns des débouchés Marketing qui sont très prisés dans le marché de l’emploi.

Community Manager :

Son rôle consiste à gérer une communauté, autour d’un intérêt en commun (marque, service, produit etc.) tout en gérant ses interactions sur les différents réseaux sociaux. Mis à part cela, le community manager s’occupe de créer un contenu qualitatif autour d’une marque par exemple, et en répondant favorablement aux interactions des internautes. En parallèle, le community manager renforce la fidélité d’une communauté d’internautes pour un produit, tout en veillant à consolider leur adhésion de manière durable.

La personne qui endosse ce métier doit être habile avec les nouvelles technologies et la sphère digitale.

Responsable marketing digital :

Le responsable marketing digital a pour mission de générer du trafic constitué de clients potentiels, vers un site/plateforme en ligne, afin de le convertir en acheteurs. Travaillant conjointement avec le community manager, le responsable marketing digital doit améliorer le cheminement de tous les moyens digitaux de l’entreprise pour acquérir de nouveaux clients. Il possède une stratégie marketing en court, moyen et long terme afin d’augmenter le trafic de prospects et de garnir une base de données client conséquente.

Le travail du community manager vient après pour fidéliser les acheteurs sur les réseaux sociaux.

Chef de projet événementiel :

C’est une personne qui doit mettre en œuvre l’ensemble des ressources humaines, matérielles et ​managériales pour la réussite d’un événement. Le travail d’un chef de projet événementiel est de veiller à respecter un planning précis du cahier de charge. Ce dernier englobe les étapes à suivre pour l’organisation d’un événement qui peut être aussi bien un congrès, un salon, une foire etc.

Il doit s’assurer que les différents prestataires d’un événement en amont comme en aval, remplissent convenablement leurs missions respectives. S’il y a des inconvénients qui peuvent entraver le déroulement d’un événement, le chef de projet événementiel doit apporter des solutions dans les plus brefs délais.

Ce profil est constamment à la recherche de moyens pour améliorer l’impact d’un événement au-delà de sa simple faisabilité.  

Il y a également d’autres débouchés intéressants auxquels prépare un master marketing. Voici une liste non exhaustive :

  • Business manager
  • Trade marketeur
  • Chef de produit
  • Responsable vente
  • Responsable communication
  • Brand Manager
  • Etc.

2 – Débouchés du master Comptabilité-Contrôle-Audit

Autre domaine qui ne manque pas d’importance dans l’entreprise est celui de la comptabilité-contrôle-audit. Ce domaine d’expertise certifie grâce à un audit approfondi, la conformité d’une structure avec les lois en vigueur. Mais aussi marque les différentes directives à entreprendre pour ladite structure pour améliorer ses leviers financiers.

C’est un domaine qui regroupe à la fois les métiers de la comptabilité, du management, de la gestion financière de l’entreprise (notamment sa trésorerie), les actions prévisionnelles etc.

Voici quelques métiers indispensables dans le domaine de la comptabilité-contrôle-audit (CCA).

Risk manager :

Constamment en éveil, le risk manager ou gestionnaire de risque, a pour objectif d’anticiper un risque financier qui peut impacter fortement une entreprise. Ces facteurs qui peuvent vulnérabiliser une entreprise doivent être identifiés, et gérer avec perspicacité.

Le risk manager est un expert qui garantit à l’entreprise où il opère, une parfaite maîtrise de sa balance financière, pour son épanouissement commercial.

La présence du gestionnaire de risque offre à l’entreprise un meilleur contrôle financier, et ainsi, une meilleure gestion de ses ressources.

Directeur Administratif et Financier (DAF):

Il supervise la balance opérationnelle d’une entreprise tout en mettant en place les moyens adéquats pour assurer l’excellent déroulement des opérations administratives et financières. Il a pour rôle de suivre quotidiennement les rapports des activités dans ces deux pôles. Mais aussi de veiller à accroître leur flux pour fluidifier les tâches qui s’y rapportent.

Le directeur administratif et financier élabore des plans budgétaires répondant aux besoins prévisionnels des différents départements d’une entreprise.

Contrôleur de Gestion :

Son rôle est de vérifier l’état financier d’une entreprise, pour déterminer quels sont les points qui ralentissent ses performances, et d’en prévenir la direction générale.

Le contrôleur de gestion diagnostique les différents axes budgétaires, financiers, et opérationnels pour dresser un rapport complet. Cela clarifie la santé financière d’une entreprise auprès de ses dirigeants, soulignant de manière pragmatique l’ensemble des axes d’amélioration. 

Ce métier doit s’entourer d’une excellente méthodologie, qui lui assure des résultats analytiques satisfaisants lors de ses diagnostics financiers.

Il existe d’autres métiers importants dans la sphère de la comptabilité-contrôle-audit (CCA) qui sont les suivants :

  • Expert-comptable
  • Commissaire aux comptes
  • Contrôleur interne
  • Auditeur interne
  • Etc.

3 – Débouchés du Master Finance :

La finance représente l’ensemble des moyens offerts à une institution pour avoir des capitaux, et la manière optimale de les investir.

Un profil issu d’un master en finance est un expert dans la détermination d’actifs et capitaux.

On vous présente ici quelques débouchés de ce master qui sont prisés par les structures financières et les banques.

Trader :

Il est aussi considéré comme un grossiste dont la mission est d’estimer avec justesse un titre pour un client ou un commerçant.

Un trader est très vigilant vis-à-vis du marché spéculatif. En permanente veille financière, il sait analyser les dernières tendances pour adopter une stratégie adaptée.

Son gain vient de la différence entre le prix de vente et d’achat d’un titre. Bien évidemment, plus le prix d’achat est élevé, plus la marge de gain du trader est importante.

Analyste financier :

C’est un conseiller à solliciter pour les professionnels surtout pour la gestion d’actifs.

L’analyste financier, à l’image du trader, connaît parfaitement le monde boursier avec toutes ses subtilités spéculatives. Ajouter à cela, son expertise lui permet d’avoir une maîtrise de tous les produits financiers.

A la fois rigoureux et aisé avec les chiffres, l’analyste financier fournit des conseils à la fois clairs, et qui ont une portée pratique aux entreprises.

Avocat fiscaliste :

C’est un expert qui apporte des réponses aux entreprises sur le plan fiscal au sens large.

C’est aussi un avocat qui intervient de manière précise dans une entreprise dans le cas du contentieux pour apporter des solutions. C’est un profil qui est constamment confronté à des situations nécessitant du challenge. Et pour le coup, il doit être à la fois méthodique et bien organisé.

L’avocat fiscaliste est un expert du domaine juridique et financier, articulant son expertise pour apporter des solutions aux boîtes sur le plan fiscal.

4 – Débouchés du Master Logistique et Management international :

Les débouchés professionnels du master management international, logistique et supply chain sont divers et variés. On peut citer entre autres :

Acheteur international :

Il est responsable de la politique d’approvisionnement de l’entreprise, il négocie les meilleures conditions en fonction des objectifs techniques et commerciaux, sert d’interface entre fournisseurs, production, commercialisation et la recherche et développement.

Responsable logistique :

Sa mission consiste en la conception, l’organisation et la participation à la mise en place des politiques rationnelles pour assurer le cheminement d’un produit.

Le responsable logistique veille essentiellement à l’optimisation du rapport service-coût, depuis la production jusqu’à la distribution d’un produit.

Commercial export :

Il exerce sa profession dans une zone bien déterminée à l’international, où il doit proposer des offres adaptées aux besoins locaux de ladite zone.

Après avoir négocié puis signé un contrat, il s’assure du suivi de la vente, de sa bonne finalisation, mais aussi de la satisfaction du client.

Nous venons de voir ensemble quelques-uns des débouchés professionnels auxquels prépare une école supérieure de management. Il ne vous reste plus qu’à faire votre choix de spécialité tenant compte de votre profil !