Dans un monde professionnel en constante évolution, le leadership et les soft skills se sont imposés comme des piliers fondamentaux pour réussir en management. Contrairement aux compétences techniques, les soft skills touchent à la personnalité, à la communication et à la capacité à interagir efficacement avec les autres. Mais qu’est-ce qui distingue un leader d’un simple manager ? Et comment développer les qualités nécessaires pour exceller dans un environnement professionnel complexe et multiculturel ?

I. Comprendre le leadership moderne : Qu’est-ce qui fait un bon leader aujourd’hui ?

Le leadership a évolué au fil des décennies. Alors qu’il était autrefois associé à l’autorité et à la prise de décisions unilatérales, il repose aujourd’hui sur des qualités humaines telles que l’écoute, l’empathie et la capacité à inspirer.

1. Les qualités essentielles d’un leader moderne

  1. Vision et clarté :
    Un leader doit avoir une vision claire et être capable de la communiquer efficacement à son équipe.
  2. Empathie et intelligence émotionnelle :
    Comprendre les besoins et les émotions des membres de son équipe est crucial pour instaurer la confiance.
  3. Adaptabilité :
    Face aux changements rapides dans le monde des affaires, un bon leader est flexible et prêt à ajuster ses stratégies.
  4. Prise de décision :
    La capacité à analyser des situations complexes et à prendre des décisions éclairées est une compétence essentielle.

2. Les différences entre un leader et un manager

  • Manager : Focalisé sur les processus, les résultats, et l’organisation.
  • Leader : Inspire et motive les équipes à atteindre des objectifs communs tout en favorisant l’innovation.

Exemple :
Un manager peut s’assurer que les employés respectent les délais. Un leader, quant à lui, motivera son équipe en leur montrant l’importance de leur travail et comment il contribue à un objectif global.

II. Les soft skills : Le cœur du leadership moderne

Les soft skills, également appelées compétences humaines, jouent un rôle central dans la réussite d’un leader. Contrairement aux compétences techniques, elles sont souvent plus difficiles à quantifier mais tout aussi cruciales.

1. Les soft skills les plus recherchées dans le monde du management

  1. Communication efficace :
    Un leader doit être capable d’exprimer ses idées clairement, que ce soit à l’oral ou à l’écrit.
  2. Pensée critique et résolution de problèmes :
    L’analyse des situations complexes et la recherche de solutions innovantes sont indispensables.
  3. Gestion du temps et des priorités :
    La capacité à hiérarchiser les tâches pour maximiser l’efficacité est cruciale dans un environnement rapide.
  4. Travail en équipe :
    Un bon leader favorise la collaboration et valorise la contribution de chaque membre de son équipe.
  5. Créativité et adaptabilité :
    Ces compétences permettent d’innover et de faire face à l’incertitude.

2. Pourquoi les soft skills sont-elles si importantes aujourd’hui ?

Dans un monde professionnel marqué par la digitalisation et la globalisation, les soft skills sont devenues des compétences différenciatrices. Elles permettent de :

  • Renforcer la cohésion d’équipe.
  • Gérer les conflits de manière constructive.
  • Favoriser une culture d’entreprise positive.

III. Comment développer son leadership et ses soft skills ?

1. Développer l’intelligence émotionnelle

L’intelligence émotionnelle (IE) est la capacité à identifier, comprendre et gérer ses propres émotions et celles des autres.

Étapes pratiques pour améliorer son IE :

  1. Pratiquer l’écoute active : Prenez le temps de vraiment comprendre les besoins de votre équipe.
  2. Apprendre à gérer le stress : Des techniques comme la méditation ou la respiration peuvent aider à rester calme sous pression.
  3. Demander du feedback : Sollicitez des retours pour identifier vos points faibles et les améliorer.

2. Renforcer la communication interpersonnelle

Une communication efficace repose sur :

  • La clarté dans l’expression des idées.
  • L’adaptation du ton et du style en fonction de l’audience.
  • La capacité à donner et recevoir des feedbacks constructifs.

3. Favoriser l’esprit d’équipe

Pour être un bon leader, il est important de créer un environnement où chacun se sent valorisé. Cela peut se faire en :

  • Encourageant la participation de tous.
  • Organisant des activités de team-building.
  • Célébrant les succès collectifs.

4. Apprendre à déléguer

Un leader efficace sait qu’il ne peut pas tout faire seul. Déléguer des responsabilités montre que vous avez confiance en vos collaborateurs, ce qui renforce leur engagement.

5. S’adapter aux défis du management multiculturel

Au Maroc, les équipes peuvent être composées de personnes issues de divers horizons. Cela demande :

  • Une sensibilité culturelle.
  • Une capacité à gérer des styles de travail différents.
  • Une ouverture d’esprit pour tirer parti de la diversité.

IV. Leadership et soft skills dans le contexte marocain

Le Maroc, en tant que pays en développement avec une économie dynamique, offre un contexte unique pour le leadership.

1. Les défis spécifiques au Maroc

  • Un marché du travail concurrentiel qui exige des leaders visionnaires.
  • Une jeunesse marocaine en quête de mentors et de modèles.
  • Une forte demande pour des compétences en gestion dans les secteurs clés comme l’industrie, la finance, et le digital.

2. Opportunités pour les leaders marocains

  • Jouer un rôle actif dans la transition numérique du pays.
  • Inspirer une nouvelle génération d’entrepreneurs.
  • Encourager des pratiques managériales inclusives et éthiques.

V. Étapes pour mettre en pratique ces compétences

1. Participer à des formations en leadership

De nombreuses institutions au Maroc offrent des programmes pour développer des compétences en leadership et soft skills.

2. Lire et se former en continu

Des ouvrages comme “Les 21 lois irréfutables du leadership” de John Maxwell ou “L’intelligence émotionnelle” de Daniel Goleman peuvent être d’excellents points de départ.

3. Rechercher des mentors

Un mentor expérimenté peut offrir des conseils précieux et guider votre progression en tant que leader.

4. Pratiquer au quotidien

Appliquez ces compétences dans votre environnement professionnel, que ce soit dans une réunion d’équipe ou dans la résolution d’un conflit.

Conclusion
Le leadership et les soft skills ne sont pas des talents innés réservés à quelques-uns. Ce sont des compétences que chacun peut développer avec le bon état d’esprit et les bonnes méthodes. Que vous soyez un étudiant en management ou un professionnel cherchant à progresser, investir dans ces qualités humaines vous ouvrira les portes d’un avenir prometteur. Alors, qu’attendez-vous pour commencer votre transformation en leader inspirant ?

Le management international est un domaine qui est à la fois passionnant et professionnellement prometteur, mais beaucoup de jeunes ne saisissent pas l’intérêt d’y faire des études. Voici les principales raisons qui vont vous convaincre d’opter pour un master management international.

Le management international répond aux enjeux de la croissance des échanges commerciaux à l’échelle mondiale. Cette discipline s’intéresse à toutes les dimensions de la gestion d’entreprise ou de projet dans un contexte interculturel (Marketing, finance, ressources humaines, droit, logistique…).

Faire un master en management international est l’une des meilleures options de formation qui s’offrent aussi bien aux bacheliers qu’aux licenciés. Si vous cherchez une spécialité qui vous garantirait des opportunités exceptionnelles de carrière, le management international est certainement le bon choix.

Renforcer votre employabilité

Un master management international est une formation généraliste qui dote les étudiants de compétences polyvalentes dans le domaine de la gestion. Il vous ouvre les portes de toutes les entreprises qui entretiennent des rapports commerciaux avec l’étranger quels que soient leurs secteurs d’activités. Ce diplôme est aussi la clé pour intégrer des institutions qui opèrent sur la scène internationale comme la banque mondiale, le fond monétaire international, les ministères des affaires étrangères…

En termes de métiers, les diplômés du master management international disposent d’un large éventail de possibilités de carrière : responsable de zone, acheteur international, commercial export, supply chain manager, conseiller en finance internationale, chef de projet international, directeur de développement international…

Maîtriser l’anglais

Le programme du master management international accorde une place centrale à l’enseignement de l’anglais qui est la langue mondiale du business. Certaines écoles se contentent de modules linguistiques destinés à renforcer les capacités écrites et orales des étudiants dans la langue de Shakespeare, notamment en anglais des affaires. D’autres vont plus loin en imposant l’enseignement de toute, ou partie de la formation en anglais.

Les lauréats du master management international acquièrent un niveau avancé en anglais qui les prédispose à communiquer aisément avec des partenaires et des interlocuteurs professionnels issus de tous les pays du monde. C’est un atout de poids pour des jeunes censés évoluer dans des environnements multiculturels où la communication se pratique essentiellement en anglais.

Saisir des opportunités de travail à l’étranger

Au cours de leur carrière, les diplômés en management international tissent des relations denses avec des partenaires à l’échelle planétaire. Ils en sortent avec un portefeuille de multinationales, de grands groupes commerciaux et industriels, de fonds d’investissements, d’institutions financières, d’organismes gouvernementaux et non gouvernementaux… Une mine d’or en termes de network et de capital relationnel.

Ce réseau de prestige ouvre aux titulaires d’un master management international des perspectives professionnelles internationales dans des postes de hautes responsabilités. Les jeunes cadres ambitieux dans ce domaine ont pu rejoindre des entreprises et des organisations de renommée mondiale en comptant sur leurs rapports privilégiés avec les décisionnaires et les personnalités influentes qu’ils ont côtoyés dans le cadre de leurs fonctions.

Faire le tour du monde

Evoluer en tant que manager international revient à faire des déplacements fréquents à l’étranger. Vos missions exigeraient des voyages réguliers dans plusieurs pays en vue de prospecter des marchés, chercher des partenaires, commercialiser des offres de biens et/ou de services, participer à des événements, conclure des accords…

Au-delà des enjeux professionnels, ces périples vous plongeront dans une aventure touristique extraordinaire où vous allez pouvoir découvrir d’autres cultures, explorer de nouveaux modes de vie et visiter des lieux que vous aviez toujours envie de voir.

Formation d’avenir, le master management international est à placer en priorité pour les jeunes qui souhaitent faire des études de gestion et de commerce. Les perspectives professionnelles et les atouts associés à ce choix sont nombreux, nous vous en avons présenté quelques-uns.

Les écoles de management à Casablanca attirent par la qualité de leurs formations, mais rares sont les établissements qui offrent aux étudiants un cadre para-académique en mesure de leur permettre de se développer sur le plan personnel. Comment choisir son école en fonction de la richesse de son programme parascolaire ?

En entreprise, un jeune diplômé ne peut pas compter sur ses seules compétences techniques. Le savoir est certes déterminant en vue de réussir sa carrière, mais il demeure une composante parmi tant d’autres qui sont indispensables en milieu professionnel. En effet, les employeurs ont tendance à accorder davantage d’importance aux qualités personnelles qui font souvent la différence en situation de travail.

Certaines de ces qualités sont innées au moment où d’autres peuvent s’acquérir à travers des activités extra-scolaires. La nature et l’ampleur de ces activités dépendent des établissements de formation qui, chacun, les conçoit à sa manière. En matière de choix de votre école de management à Casablanca, il est crucial de vous informer suffisamment sur ce volet de vos études car cela conditionne grandement votre profil à l’embauche.

Voici les trois dimensions des programmes parascolaires qui doivent absolument retenir votre attention afin d’être certain de sélectionner la meilleure école de management à Casablanca.

Le développement personnel

Parallèlement à la formation académique, le développement personnel de l’étudiant devrait avoir une place centrale dans l’approche pédagogique des écoles supérieures. Cela est particulièrement souhaitable, voire incontournable, dans le cas des établissements qui enseignent la gestion et le commerce parce qu’ils préparent des managers destinés à des postes de responsabilités et de prise de décision.

Les programmes de développement personnel s’intéressent à la dimension humaine du futur lauréat. Cela englobe l’attitude comportementale, le relationnel, la communication, la citoyenneté, l’associatif… La vocation de ces programmes est d’abord de permettre à l’étudiant de prendre conscience des exigences des entreprises en termes d’aptitudes personnelles, et ensuite de libérer ses potentialités afin d’en tirer profit dans un cadre professionnel.

Au niveau des programmes des écoles de management à Casablanca, plusieurs activités contribuent à l’épanouissement de l’apprenant et à la valorisation de son capital humain :

  • Les travaux du Bureau Des Etudiants – BDE : Ils peuvent être de différentes natures (événementielle, ludique, festive, managériale…).
  • Les activités para-pédagogiques : Elles prennent des formes variées (compétitions sportives, ateliers artistiques, concours de découverte des talents, conférences-débats…).
  • Les clubs et associations : Leur rôle est déterminant parce qu’ils renforcent les liens des étudiants avec la société civile à travers des actions à caractères social, humanitaire, politique…

Les soft skills

Les soft skills, traduits en français par compétences douces, correspondent aux qualités acquises en dehors des enseignements académiques. Ils visent les savoir-être et savoir-faire qui rendent un diplômé désirable sur le marché de l’emploi. Ils sont souvent explicitement cités sur les avis de recrutement parce qu’ils conditionnent obligatoirement l’accès au poste à pourvoir.

Les écoles de management à Casablanca accordent de plus en plus d’importance aux formations sur les soft skills, mais à des degrés qui demeurent très différents. Certaines d’entre elles en font une composante essentielle du programme, alors que d’autres se contentent d’actions ponctuelles sur ce registre. Quelle que soit la configuration adoptée, les modules de soft skills doivent cibler les principales compétences suivantes :

  • Le leadership
  • La résolution de problèmes
  • L’intelligence émotionnelle
  • La communication
  • La gestion du temps et des priorités
  • La gestion du stress…

L’employabilité

Pour un jeune diplômé qui atterrit sur le marché du travail, le degré d’employabilité est par définition très bas du fait de sa connaissance limitée de la vie active. Pourtant, s’il est suffisamment initié par son école de management à la pratique en entreprise, il peut envisager avec assurance ses premiers pas professionnels.

Les activités dédiées à l’employabilité au sein des écoles de commerce sont destinées à intensifier les rapports des futurs lauréats avec les entreprises et à multiplier leurs périodes d’expérimentation. Cette vision se concrétise par le biais de projets tutorés, encadrés par des professionnels, qui mettent les étudiants en posture de manager face à différents projets réels (élaborer un business plan, conduire une étude de marché, mener une campagne marketing…).

Le volet parascolaire est tout aussi important que la formation académique, il est surtout très valorisant sur le marché de l’emploi. Dans cet article, nous vous avons donné les critères de choix de votre école de management à Casablanca sur la base des activités de développement personnel.

Pour un licencié en gestion qui souhaite poursuivre des études de master, le choix n’est pas du tout évident. L’offre de formation est tellement abondante qu’il devient très difficile d’identifier la bonne filière. Pour vous aider à vous repérer, voici une sélection des meilleurs masters en management.

Le Master Marketing

C’est l’un des masters en management les plus convoités par les licenciés en raison de l’importance grandissante de la fonction marketing dans un contexte où la relation client devient la clé pour booster les ventes et augmenter le chiffre d’affaires. Décrocher un master marketing vous ouvre les portes de carrières de choix dans tous types d’entreprises : multinationales, grands groupes commerciaux et industriels, PME, agences publicitaires…

Le master marketing est une formation de haut niveau qui, en plus des fondamentaux du marketing, touche à plusieurs disciplines : stratégie, communication, statistiques, informatique, négociation commerciale, droit, logistique… Les meilleurs programmes contiennent aussi des modules transversaux comme la culture économique, la vie politique ou encore l’entrepreneuriat.

Master Comptabilité, Contrôle et Audit (CCA)

Le Master CCA convient aux étudiants qui souhaitent acquérir une expertise technique de pointe dans les domaines de la comptabilité et la finance. Au-delà des perspectives salariales très valorisantes qu’il garantit, ce parcours peut conduire à des professions libérales de prestige telles l’expertise comptable et l’audit.

Le contenu du programme du Master CCA est défini librement par chaque établissement, mais il porte généralement sur trois pôles d’enseignement : les modules de spécialité (comptabilité, droit, fiscalité, audit, contrôle de gestion, ingénierie financière…), les modules généralistes en gestion (théories des organisations, management stratégique, choix des investissements…) et les soft skills (communication, systèmes d’information, anglais…).

Master Management International et Logistique (MIL)

Parmi les masters en management qui ont pris de l’ampleur ces dernières années, le management international et logistique est sans doute le meilleur exemple. En effet, la mondialisation économique et la croissance exponentielle des échanges commerciaux interpays ont accentué les besoins en cadres capables de manager et gérer les activités à l’international des entreprises.

Le Master MIL vise à permettre aux diplômés de saisir l’environnement international des affaires dans toutes ses dimensions (institutionnelle, juridique, commerciale, humaine et technologique). Le programme pédagogique est axé sur différentes matières (Le commerce international, le management de la chaine logistique, la gestion des stocks, l’économie du transport, la gestion des opérations douanières, les achats et approvisionnements…).

Master Ressources Humaines (RH)

Les ressources humaines font partie des spécialités classiques et historiques des masters en management. De nos jours, la fonction RH est hissée au rang des départements stratégiques dont la mission conditionne la performance de toute entreprise. Les cadres doués en RH sont arrachés par les recruteurs et les bons profils deviennent une denrée rare sur le marché de l’emploi.

Un bon Master RH doit aborder tous les métiers et les enjeux liés à une gestion optimale des ressources humaines (Administration, formation, recrutement, rémunération, gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, management des talents, gestion des risques psycho-sociaux, audit social, législation du travail, coaching des managers…).

Master Finance d’Entreprise (FE)

La finance est l’une des carrières les plus prestigieuses que ça soit au Maroc ou à l’échelle internationale. Devenir financier, c’est vous projeter dans un métier porteur qui vous donne accès à des secteurs très élitistes : banques commerciales, banques d’affaires, sociétés de bourse, compagnies d’assurances, cabinets de conseil en plus des entreprises commerciales, industrielles et de services.

Le Master Finance d’entreprise offre aux étudiants une formation approfondie dans des disciplines pointues comme l’évaluation des entreprises, la consolidation en IFRS, le financement bancaire, les techniques de l’audit financier, la comptabilité approfondie, la finance internationale, le diagnostic financier des Groupes, la fiscalité des décisions stratégiques, la gestion de portefeuille…

Si vous êtes licencié ou titulaire d’un Bac+3 en gestion et que vous hésitez à choisir entre les masters en management offerts au Maroc, vous avez maintenant une nette visibilité sur les spécialités qui cartonnent. Encore mieux, vous pouvez identifier le meilleur contenu de la filière de master qui vous tente. A vous !

La qualité d’une école supérieure de management se mesure, entre autres, par la nature et le nombre d’accréditations qu’elle possède ainsi que par ses classements dans les palmarès internationaux. Ce sont des critères très importants en matière de choix de son école de commerce.

Face à une offre de formation pléthorique dans le domaine de la gestion et du commerce, les étudiants et les parents ont besoin de repères qualitatifs en vue d’identifier le meilleur établissement. Le choix devient encore plus difficile avec l’invasion de la communication digitale qui inonde les jeunes de messages publicitaires en provenance des business schools.

Tellement nombreuses, les écoles supérieures de management à Casablancaprétendent toutes ou presque proposer le programme idéal. Pour être certain de prendre la bonne décision, il est crucial de confronter les dires de ces établissements à l’appréciation neutre et externe d’institutions expertes chargées d’accréditer et de classer les écoles.

Les accréditions de qualité

Les accréditations sont des labels qui certifient qu’une école supérieure de management répond aux exigences d’un standard de qualité national, continental ou international. Nous vous en avons choisi deux qui conditionnent grandement la qualité des écoles de commerce marocaines.

  • La reconnaissance par l’Etat : Le plus haut degré d’accréditation à l’échelle nationale

La reconnaissance étatique au Maroc accorde aux diplômes d’une école supérieure l’équivalence avec les diplômes nationaux. Cela présente pour le lauréat de précieux avantages dont il faut retenir les deux les plus importants : accéder à la fonction publique et la possibilité de poursuivre des études doctorales au sein d’une université ou un institut de recherche relevant de l’Etat.

Pour obtenir cette reconnaissance ultime, les établissements privés doivent satisfaire à un cahier des charges très contraignant. Parmi les critères imposés, on note un effectif des étudiants qui ne doit pas être inférieur à 300 ; 60% des heures de cours doivent être assurées par des enseignants permanents dont 50% sont obligés d’avoir un doctorat, un ratio d’un cadre administratif pour 100 étudiants…

  • L’accréditation AABS : Le 1er baromètre des écoles de commerce africaines :

Considérée comme étant la plus prestigieuse consécration dans le domaine de l’enseignement du management au niveau du continent, l’accréditation AABS (African Association of Business Schools) est accordée suite à un processus d’évaluation long et fastidieux. Pour preuve, seuls 4 établissements ont pu décrocher ce sésame à date d’aujourd’hui dont une seule école supérieure de management à Casablanca, à savoir HEM Business & Engineering School.

Le référentiel AABS porte sur 11 normes : La pertinence pour le contexte africain ; la mission, la vision et la stratégie ; la gouvernance ; les ressources ; les étudiants ; le corps enseignant ; les relations externes ; le programme ; la recherche ; l’impact sur l’Afrique et la durabilité.

Les classements dans les palmarès internationaux

Les rankings mondiaux des business schools vous donnent une visibilité sur la perception de l’école de votre choix par des organismes internationaux. Parmi ces palmarès, deux sont particulièrement intéressants au regard de leurs méthodologies :

  • Eduniversal Best Masters Ranking :

Le classement Eduniversal des meilleurs masters se distingue par deux approches ; il évalue des formations et non des établissements et il permet d’avoir une visibilité par pays. Grâce à cet outil, vous pouvez avoir une visibilité par rapport aux programmes de master les plus appréciés au Maroc par les employeurs du corps de métiers concerné (Marketing, finance, audit, logistique…).

La méthodologie Eduniversal repose sur le croisement de trois critères : la notoriété de la formation, le salaire à l’embauche et la satisfaction des diplômés. La particularité de la démarche Eduniversal est qu’elle ne se contente pas des résultats obtenus à l’aide des questionnaires renseignés par les écoles et les lauréats, mais s’appuie sur une enquête menée par les consultants de l’agence sur les recruteurs, les salaires, les débouchés…

  • Classement Financial Times :

Très réputé à l’échelle mondiale, ce ranking évalue des écoles de management depuis 1999. Au total, le Financial Times publie annuellement cinq classements :

  • Le Global MBA-Ranking (janvier).
  • L’Executive Education Ranking (mai).
  • L’European Master’s in Management Programme Ranking (septembre).
  • L’Executive MBA Ranking (octobre).
  • L’European Business School Ranking (décembre).

Les classements du Financial Times examinent 15 à 20 critères regroupés dans quatre catégories : La progression de la carrière des diplômés, l’orientation internationale des programmes, la performance de recherche du corps enseignant et enfin la répartition équilibrée des sexes parmi les participants, dans le corps enseignant et dans la direction du programme.

Si vous êtes à la recherche d’une école supérieure de management à Casablanca, vous savez maintenant comment procéder pour être sûr de faire le bon choix. Dernier conseil : N’hésitez pas à demander aux écoles les justificatifs qui prouvent leurs accréditations et/ou leurs classements, c’est tout à fait votre droit !

Si vous hésitez sur le choix de votre formation supérieure, le master logistique et commerce international pourrait bien vous intéresser. Dans cet article, vous allez explorer les études et les horizons professionnels de ce domaine qui compte parmi ceux qui recrutent le plus au niveau national et à l’échelle internationale.

Un master logistique et commerce international offre de nombreuses opportunités de carrière dans un secteur vital pour le développement de l’économie mondiale. Le marché de l’emploi est très demandeur de jeunes cadres capables d’appréhender les enjeux de la mondialisation et de saisir la complexité croissante des pratiques commerciales internationales.

Les bacheliers et licenciés ont tout intérêt à diriger leur choix vers un parcours grande école ou un master logistique et commerce international. L’offre de formation dans ce domaine est portée par les grandes business schools reconnues aussi bien par le milieu universitaire que par le monde de l’entreprise.

Master logistique et commerce international : Le programme

Un programme de master logistique et commerce international porte à la fois sur des compétences techniques et des qualités managériales favorisant l’accès aux postes de responsabilités. Les profils de logistique et commerce international, visés par les employeurs, allient maîtrise des enseignements de la spécialité, et soft skills indispensables à tout salarié qui aspire à devenir dirigeant.

Les étudiants doivent ainsi maîtriser tous les aspects liés au management international et à la gestion logistique. Cela exige des savoirs pointus dans des disciplines variées telles l’économie du transport, l’organisation douanière, le supply chain management, la gestion des achats et des approvisionnements, la finance internationale, les réglementations des échanges internationaux…

Quant aux modules transversaux, ils sont orientés sur l’acquisition d’un capital culturel et d’un savoir-faire qui enrichissent le profil du diplômé et augmente son degré d’employabilité. Ce volet de la formation s’intéresse aux théories des organisations, aux institutions internationales, aux systèmes d’information décisionnels, au leadership, à l’entrepreneuriat…

Combinées aux acquis théoriques, les périodes d’expérimentation en milieu professionnel, communément appelées Stages, permettent à l’étudiant une initiation professionnelle et le plongent déjà dans son futur environnement de travail. Les stages annuels et la mission de fin d’études sont des opportunités exceptionnelles pour se confronter à la réalité de l’emploi et avoir du recul par rapport à la pratique en entreprise.

Il est important toutefois de noter que la recherche des stages incombe avant tout à l’étudiant lui-même. N’attendez pas systématiquement que votre école le fasse à votre place, elle peut vous aider certes, mais ne doit en aucune manière se substituer à vous dans cette tâche. En plus, ça vous initie à la recherche du premier job une fois diplômé !

Les débouchés après un master logistique et commerce international

Les lauréats du master logistique et commerce international sont qualifiés pour évoluer dans toutes les entreprises qui entretiennent des relations commerciales avec l’étranger quels que soient leurs secteurs d’activités ou tailles. Les possibilités de recrutement sont énormes si on considère que la part de ces entreprises a nettement augmenté sous le double effet de la libéralisation des échanges, et le développement spectaculaire du e-commerce.

Avec l’importance croissante de la logistique et du commerce international dans l’économie mondiale actuellement, l’obtention d’un master logistique et commerce international peut conduire à des carrières passionnantes et enrichissantes. En termes de métiers, cela se traduit par une diversité de débouchés :

  • Chargé de portefeuille clients à l’international.
  • Responsable import/export.
  • Supply chain manager.
  • Gestionnaire transport.
  • Acheteur international.
  • Chargé d’affaires.
  • Responsable de zone…

Après des années d’expérience, les profils séniors peuvent prétendre aux plus hauts postes de direction comme chef de zone export, directeur marketing international, directeur logistique, directeur de filiale, directeur import/export, directeur commercial, directeur des achats, consultant en commerce international…

Si vous étiez hésitant au départ quant à l’intérêt de faire un master logistique et commerce international, vous ne le seriez plus désormais. Comme vous l’avez constaté, cette formation ouvre les portes de carrières de choix avec à la clé des possibilités élargies d’embauche à l’étranger.

Faire une école de commerce à Casablanca se présente comme une excellente option pour les étudiants qui aspirent à internationaliser leurs parcours d’études depuis le Maroc. Plusieurs formes de mobilité s’offrent à vous, vous n’avez qu’à déterminer celle qui vous convient le mieux.

Dans un contexte d’emploi mondialisé, les lauréats des grandes écoles, en particulier des business schools, sont censés disposer d’un fort capital interculturel. Cela implique la maîtrise de plusieurs langues étrangères, l’ouverture sur des pratiques managériales internationales et l’accumulation d’un vécu académique et professionnel dans d’autres pays.

Pour les jeunes intéressés par des études de management dans la métropole économique du Royaume, il est crucial d’intégrer cette préoccupation dans le choix de la meilleure école de commerce à Casablanca.

Pourquoi est-il crucial d’avoir un profil multiculturel ?

Quand ils s’apprêtent à intégrer une école de commerce à Casablanca, les jeunes accordent peu d’importance à la dimension internationale de leur formation. Leur souci est souvent focalisé sur la filière qu’ils veulent étudier et le métier qu’ils souhaitent exercer une fois diplômés.

C’est une erreur fatale ! Que ça soit au Maroc ou ailleurs, les perspectives d’emploi sont beaucoup plus prometteuses si on est capable d’évoluer dans des environnements de travail cosmopolites. Une multinationale implantée au Maroc ne serait nullement prête de vous recruter si votre parcours de formation est de dimension purement locale.

Seriez-vous à même de saisir les enjeux d’un projet multilatéral qui mobilise des intervenants issus de plusieurs nations, de communiquer efficacement avec des interlocuteurs ne parlant que leurs langues natales, de représenter dignement votre entreprise à l’occasion de pourparlers et de négociations qui pourraient déboucher sur des contrats stratégiques pour votre employeur ?

Ce sont les bonnes questions à vous poser en amont de votre projet d’études supérieures, si vous voulez conférer une employabilité internationale à votre profil !

Quelles sont les différentes formes de mobilité internationale ?

L’ampleur internationale d’une formation se mesure par la diversité des possibilités d’échange proposées aux étudiants qu’il s’agisse de séjours d’études à l’étranger ou d’autres formes de partage qui favorisent l’immersion des étudiants dans des milieux académiques et professionnels de différentes cultures.

Certaines écoles de commerce à Casablanca ont pu se distinguer par leur avance en matière d’ouverture sur l’international. Elles ont ainsi mis en place plusieurs dispositifs destinés à renforcer l’acculturation de leurs diplômés. Parmi eux, on peut citer notamment :

  • La double diplômation :

Historiquement, c’est la formule la plus ancienne de collaboration entre les écoles de commerce à Casablanca et des business schools internationales. Elle consiste à délocaliser la formation du partenaire étranger au Maroc et à délivrer à l’étudiant le diplôme de ce dernier en fin de parcours.

Dans le cadre d’une co-diplômation, les deux écoles participent à la conception du programme pédagogique et un corps professoral commun aux deux établissements assure les cours. A la fin des études, le lauréat se voit remettre deux diplômes : Un diplôme marocain et un diplôme international.

  • Le semestre d’échange :

Dans le cadre de leurs accords de coopération avec des institutions internationales, certaines écoles de commerce à Casablanca donnent à leurs étudiants l’opportunité d’effectuer un semestre d’études à l’étranger. C’est une occasion inouïe afin de découvrir la culture d’un autre pays et d’enrichir son capital communautaire en rencontrant des étudiants venus de plusieurs continents.

Le semestre d’échange porte généralement sur les mêmes cours programmés par l’école d’origine, mais l’étudiant peut bénéficier d’autres modules et d’activités parascolaires propres à l’établissement d’accueil. Cette période de mobilité est prévue le plus souvent durant les deux dernières années de formation.

  • La parcours mi-Maroc mi-international :

C’est une formule de plus en plus pratiquée par lesécoles de commerce à Casablanca vu l’intérêt qu’elle présente aussi bien pour les jeunes que pour leurs parents. L’idée est de subdiviser le parcours grande école en deux cycles : le premier effectué au Maroc et le second à l’étranger. Par exemple, l’étudiant peut faire sa licence au pays et le master chez un partenaire étranger.

Pour les étudiants, ça permet de passer un séjour significatif à l’étranger et de s’imprégner suffisamment de la culture et du vécu à l’international. Pour les parents qui craignent d’envoyer leurs enfants à l’étranger immédiatement après le bac, cette formule les rassure puisque ces deniers vont partir à un âge où ils peuvent se prendre en mains.

Si vous visez l’international, une bonne école de commerce à Casablanca pourrait amplement vous aider à concrétiser votre objectif. Les possibilités d’échange et de poursuite des études à l’étranger sont suffisamment abondantes pour vous convaincre de démarrer votre parcours au Maroc. Juste pensez à bien vous renseigner sur cet aspect d’ouverture à l’international avant de décider de votre école supérieure !

Une école supérieure de commerce et de management accueille différents profils d’apprenants. À chacun d’eux, elle propose des programmes adaptés selon des formules personnalisées.

Bacheliers : S’engager dans un Parcours Grande Ecole

Les bacheliers fraîchement diplômés constituent la première cible d’une école supérieure de commerce et de management. Ils sont admis au cycle de formation initiale pour préparer soit une licence en trois ans, soit un Parcours Grande Ecole (PGE) en cinq ans.

Les bacheliers qui optent pour le PGE n’obtiendront leur diplôme qu’au bout des cinq années d’études. Il faut savoir qu’un PGE est meilleur sur le plan académique qu’une formation en deux cycles indépendants. En effet, les enseignements sont solidement articulés au niveau pédagogique parce qu’ils sont conçus dans une démarche de continuité de l’apprentissage de l’étudiant.

L’admission des bacheliers à une école supérieure de commerce et de management n’obéit pas aux mêmes conditions et aux mêmes procédures de sélection. Certains établissements acceptent les bacheliers toutes séries confondues, alors que d’autres n’ouvrent pas la porte aux élèves de la branche littéraire et même technique parfois.

Quant aux démarches de sélection, elles varient aussi selon les écoles. Il peut s’agir d’une simple étude de dossier basée sur les résultats scolaires, comme il peut être question d’un test écrit destiné à évaluer les acquis du bachelier et/ou un entretien oral qui a pour objectif de cerner la motivation pour la filière et l’établissement.

Etudiants : Bénéficier du mécanisme des admissions parallèles

Les étudiants Bac+1 et Bac+2 qui sont déjà engagés dans des études supérieures en économie et gestion, peuvent vouloir changer d’école pour une raison ou une autre : insatisfaction par rapport à la qualité de la formation au sein de leur établissement actuel, recherche d’un parcours en double diplômation, changement de lieu de résidence…

Par le biais de ce qu’on appelle les admissions parallèles, une école supérieure de commerce et de management permet à ces étudiants d’intégrer le PGE et de poursuivre leurs cursus jusqu’à l’obtention de leur diplôme Bac+5, et cela à partir de l’année immédiatement supérieur à leur niveau d’études validé par une attestation de réussite.

Les admissions parallèles ne se font toutefois pas sans conditions. L’étudiant qui souhaite en bénéficier doit être issu d’une filière accréditée par le ministère de l’enseignement supérieur et d’un établissement reconnu par l’Etat s’il veut rejoindre une école reconnue. La passation d’épreuves écrites et/ou orales peut constituer aussi une condition d’amission.

Licenciés : Préparer un master en full ou part time

A partir du cycle de master, la plupart des écoles supérieures de commerce et de management proposent deux formules de programmes : les études à plein temps et les études à temps partiel. Cette souplesse répond à la diversité des objectifs des étudiants après un diplôme Bac+3.

En effet, certains licenciés préfèrent rester sur un mode de formation initiale qu’ils considèrent comme plus consistant en termes de modules de formation et d’enveloppe horaire. D’autres, et tout en tenant à poursuivre leurs études, privilégient de s’engager dans un premier emploi et optent ainsi pour des programmes dispensés les soirs et/ou les week-ends.

Les conditions de l’accréditation du diplôme et de la reconnaissance de l’établissement d’origine ne sont applicables que dans le cadre d’une candidature pour un master initial. Quand aux procédures de sélection, elles se limitent généralement à une étude de dossier et un entretien dans les deux cas.

Salariés : Retrouver l’école pour mettre leurs compétences à jour

Les employés et cadres en exercice se confrontent au fil de leur carrière à l’obsolescence de leurs acquis académiques qui commencent à dater avec le temps. Cela affecte à la baisse leur degré d’employabilité et les rend moins désirables sur le marché du travail. Les employeurs valorisent systématiquement des compléments de formation qui portent des dates récentes.

Les écoles supérieures de commerce et de management comptent parmi les établissements qui offrent une variété de programmes de formation continue conçus pour les besoins des salariés et qui tiennent comptent de leurs contraintes professionnelles.

Les modalités proposées sont adaptées aux niveaux de formation et aux objectifs des participants : formations diplômantes, formations certifiantes, formations qualifiantes… Les durées peuvent aller de quelques mois, voire quelques semaines à deux ans, selon un calendrier de cours de soirs et/ou week-ends.

Quel que soit votre statut ou votre projet personnel, une école supérieure de commerce et de management vous apporte les meilleures réponses en termes de formation. Les conditions d’accès, les formules et les procédures de sélection différent d’un public à l’autre. Identifiez le programme qui vous convient et passez à l’action.

Domaine de formation porteur, le management a été toujours au centre des besoins des entreprises quels que soient leurs secteurs d’activités. Si vous voulez préparer un diplôme management et que vous êtes encore hésitant, vous serez rassuré à la lecture de cet article.

Management et gestion : Est-ce la même chose ?

On entend beaucoup parler de management, mais chacun de nous a sa propre définition de ce terme. Par consensus, la plupart des personnes ont tendance à associer cette notion à la gestion. Si la confusion n’est pas du tout dénuée de fondement, il existe néanmoins des différences fondamentales entre les deux concepts que les étudiants doivent saisir avant de n’envisager la préparation d’un diplôme management.

L’anglicisme « management » est dérivé du verbe « ménager » qui signifie, selon Larousse, employer quelque chose avec économie. Cette définition trouve son application la plus immédiate dans le rôle du chef de famille qui veille à optimiser les ressources de son ménage tout en apportant la meilleure réponse aux besoins de ses enfants.

En entreprise, le management revêt une dimension beaucoup plus globale et complexe. La fonction de manager dépasse la simple gestion, elle englobe la planification, l’organisation, l’administration, la direction, la supervision et le contrôle. A la différence de la gestion, le management ne s’applique pas à des tâches quotidiennes mais plutôt à des projets qui ont de l’envergure.

Pour résumer, le management accompagne la vision stratégique de l’entreprise en mettant en place et en conduisant les différentes politiques départementales destinées à atteindre les objectifs de cette vision (marketing, ressources humaines, finance…). La gestion, elle, s’intéresse au suivi opérationnel et technique qui permet de verrouiller les process organisationnels.

Diplôme management: Quelles études ?

Il y a plusieurs chemins pour étudier le management, tout dépend de votre projet personnel. Certains étudiants préfèrent passer par un parcours professionnel court en gestion des entreprises afin d’atterrir très vite sur le marché de l’emploi. D’autres privilégient, à l’encontre, des cursus supérieurs longs pour approfondir leurs connaissances et aspirer à des perspectives de carrière plus valorisantes.

Comme nous l’avons expliqué, le management est une fonction stratégique qui requiert une formation approfondie et une prédisposition à assurer de grandes responsabilités. Le diplôme management idéal doit se préparer à un niveau Bac+5, ce qui correspond à des études de master.

Au-delà du niveau de formation, les étudiants doivent s’intéresser au choix de leur école. Les études de management sont dispensées aussi bien par les établissements publics que par les établissements privés. Il est généralement admis que les business schools privées sont plus performantes dans ce domaine du fait de leur approche pédagogique professionnalisante et de leur proximité avec le monde de l’emploi.

Comment s’organise le cursus des études de management ?

Le parcours grande école en management est étalé sur cinq années d’études. Le cursus global est subdivisé en deux cycles : le tronc commun et le cycle de spécialisation qui durent respectivement trois et deux années.

Pendant le tronc commun ou le cycle de management général, les étudiants sont formés aux fondamentaux de la gestion. Cette phase dote les futurs managers d’une vision 360° de l’entreprise à travers la découverte des fonctions essentielles au pilotage d’une structure économique. Les enseignements théoriques sont souvent complétés par des stages qui initient les étudiants au milieu professionnel.

Durant le cycle de master, les étudiants doivent opter pour une spécialité qui tendrait compte de plusieurs paramètres : leurs passions (ce qu’ils aiment), leurs capacités scolaires (ce qu’ils peuvent faire) et enfin l’opportunité de l’emploi (la disponibilité et l’ampleur des débouchés professionnels). Plus professionnalisant, le master approfondie les acquis théoriques, renforce les soft skills et accentue l’expérimentation en entreprise via un projet de fin d’études sur plusieurs mois.

Quelles perspectives métiers après un diplôme management ?

Du fait de leur caractère transversal, les métiers du management peuvent s’exercer dans tous les secteurs d’activités. C’est une chance pour les lauréats d’un diplôme management qui s’offrent des perspectives très élargies de recrutement aussi bien au Maroc qu’à l’international.

Selon leur rôle au sein de l’entreprise, les métiers du management peuvent être regroupés dans plusieurs catégories :

– Les métiers du marketing et des ventes (Chef de produit, directeur marketing, directeur commercial, responsable communication, chef de pub…).

– Les métiers des ressources humaines (DRH, administrateur de personnel, chargé de recrutement, responsable formation…).

– Les métiers de la finance (Directeur administratif et financier, chef comptable, responsable comptabilité analytique, contrôleur de gestion, auditeur…).

– Les métiers de l’exploitation et la production (Responsable logistique, chef d’entrepôt, responsable achats et approvisionnements, merchandiser, agent de distribution…).

Un diplôme management est un excellent choix pour des jeunes qui souhaitent augmenter leur degré d’employabilité et disposer des meilleures opportunités de carrière. Si vous avez lu ce qui précède, vous êtes mieux à même de confirmer votre orientation vers cette discipline prometteuse.

Le MBA Management est considéré par les milieux professionnels comme le plus haut degré de formation d’un cadre dirigeant. Par son approche transversale, son orientation 100% pratique et sa dimension internationale, ce programme prépare parfaitement à la prise de décision.

C’est quoi le MBA ?

Le MBA est un abrégé du sigle anglosaxon « Master of Business Administration ». Le premier programme de MBA au monde a vu le jour en 1908 au sein de la Harvard Graduate School of Business Administration. La vocation historique du MBA a été de doter les cadres au profil technique de compétences en gestion d’entreprise.

Des ingénieurs et des scientifiques pouvaient compter sur l’apport de cette formation pour avoir une vision transversale de l’entreprise à travers des enseignements qui portent sur les fonctions essentielles de gestion (finance, comptabilité, marketing, ressources humaines…). Le MBA permettait la transition vers des postes de direction qui nécessitent de grandes aptitudes managériales.

Au fil des décennies, et en vue de répondre aux besoins des entreprises en gestionnaires spécialistes, les business schools ont commencé à proposer le MBA spécialisé destiné à approfondir les connaissances des participants dans certaines fonctions : marketing, ventes, logistique, management de projets…

Sur le plan pédagogique, le MBA Management se distingue par sa dimension internationale et son enseignement tourné exclusivement vers la pratique. La formation est ainsi orientée pratique et les cours privilégient les études de cas réels.

Comment se déroule une formation de MBA Management ?

Le MBA est dispensé en moyenne sur deux années. Cette durée est variable selon les établissements, les programmes et les modalités de déroulement. On peut distinguer deux types de MBA :

  • Le MBA à temps partiel ou part time :

Cette modalité convient aux cadres en poste, aspirant à approfondir leur background académique afin d’améliorer leurs perspectives d’évolution de carrière. 

  • Le MBA exécutif :

Ce cursus est parfaitement adapté aux cadres séniors cumulant plusieurs années d’expérience et qui veulent saisir des opportunités de promotion par le biais de nouvelles compétences adaptées aux postes de grandes responsabilités.

Qui peut faire un MBA Management ?

L’accès au MBA se fait généralement à partir d’un Bac+4 complété d’une expérience en entreprise. Le critère du recul par rapport à un vécu professionnel est souvent érigé en condition obligatoire d’admission au regard de l’objectif de la formation, qui est de préparer les participants à la prise de décision.

Pourquoi opter pour un MBA Management ?

Pour des profils spécialisés (ingénieurs, médecins, juristes…), le MBA ouvre la voie à des postes de direction qui exigent obligatoirement des compétences en gestion. Cette formation transversale se présente le plus souvent comme la clé pour saisir des opportunités de promotion professionnelle. Un directeur général, un chef de département ou un cadre supérieur est censé disposer d’une vision horizontale de l’entreprise que seule une formation de MBA permet d’avoir.

Le MBA Management est aussi une option très intéressante pour des professionnels expérimentés souhaitant aller vers l’entrepreneuriat. Créer sa propre entreprise nécessite des compétences et un savoir suffisant dans les métiers de l’administration. En effet, le futur chef d’entreprise serait confronté quotidiennement à des questions qui concerne la gestion financière, le commercial, le management des ressources humaines…

Trois repères pour bien choisir son MBA Management

  • Le ranking de l’établissement parmi les écoles de management :

Le classement de l’école dans les palmarès internationaux est un critère qui renseigne sur sa réputation et sa reconnaissance par le milieu académique et le monde professionnel. Informez-vous au préalable sur le rang occupé par l’établissement de votre choix dans les ranking et classements dédiés aux grandes écoles.

  • La labellisation de la formation :

Pensez aussi aux accréditations dont bénéficie le MBA que vous visez. Parmi les plus crédibles, on peut citer l’AMBA délivré par l’Association of MBA’s au Royaume -Uni. D’autres labels sont aussi crédibles comme EQUIS (European Quality Improvement System) délivré par l’European Foundation for Management Development (EFMD). 

  • Les alumni :

Le réseau des anciens du MBA est également un point important qui devrait influencer votre choix du programme idéal. D’une part, cela vous informe sur l’évolution de carrière post-diplôme, et d’autre part, la qualité de ce network est une richesse relationnelle qui présente des opportunités d’emploi pour le lauréat.

Un MBA Management forme des cadres prédestinés à des fonctions de grandes responsabilités au sein des administrations publiques et des entreprises privées. Vous savez maintenant tout sur ce parcours de prestige, bien à vous.